Ankèt

Les trois conseillers présidentiels inculpés influencent toujours les révocations et nominations

Malgré leur inculpation dans l’affaire de la Banque nationale de crédit (BNC), Louis Gérald Gilles, Smith Augustin et Emmanuel Vertilaire, trois membres du Conseil présidentiel de transition (CPT), continuent de jouer un rôle actif dans les nominations et révocations aux postes clés en Haïti. Selon des sources proches du dossier, des pressions seraient exercées sur le gouvernement pour remplacer Rameau Normil, le DG de la Police nationale d’Haïti, en raison de son refus de signer des contrats en faveur de figures influentes proches du pouvoir.

Certains conseillers présidentiels, pourtant contestés, insistent sur le maintien de M. Normil, arguant que les récentes opérations menées au bas Delmas et à l’Artibonite témoignent de la nécessité d’accorder plus de moyens à la PNH plutôt que d’en changer la direction. Cette position contraste avec les accusations pesant sur eux, qui jettent le doute sur leurs motivations et leur légitimité à intervenir dans de telles décisions stratégiques.

Ces révélations accentuent la crise de confiance envers le CPT, déjà fragilisé par l’implication notamment de trois de ses membres dans des affaires de corruption. La persistance de ces pratiques, malgré les inculpations, interroge sur la capacité des institutions haïtiennes à garantir la transparence et l’indépendance de leurs processus décisionnels.

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