À Gaza, le calvaire des Palestiniens se poursuit. Seulement ce dimanche 15 décembre, des bombardements israéliens ont fait plus d’une quarantaine de morts, rapporte RFI.
Au moins quatre personnes ont été tuées dans une frappe visant une maison à Gaza-ville. Quatre autres ont été enregistrées dans une tente abritant des déplacés dans une ville au centre de l’enclave. Une autre frappe sur une école dans le sud de Gaza a tué au moins douze autres et fait plus de 35 blessés. À l’est de l’enclave également, six autres personnes ont été tuées, selon RFI.
Toutefois, malgré tous ces morts ce dimanche, c’est dans un camp à Al Nuseirat qu’a eu lieu la frappe la plus meurtrière à Gaza depuis des mois. Au moins 22 cadavres, parmi lesquels un journaliste d’Al Jazeera, ont été enregistrés à la suite d’un bombardement israélien.
Israël mène une offensive contre la bande de Gaza depuis octobre de l’année 2023, après une attaque du Hamas sur son territoire, ayant coûté la vie à environ 1.200 personnes. La réponse israélienne a déjà entraîné la mort de plus de 45.000 Palestiniens. L’enclave palestinienne à son tour est détruite à plus de 70 %.
Dans ce conflit, Israël est accusé de crimes de guerre par plusieurs organismes de défense des droits humains, dont Amnesty International. Reporters sans frontières (RSF), un organisme qui défend les droits des journalistes, a pour sa part annoncé dans un rapport jeudi avoir déposé une plainte devant la Cour pénale internationale (CPI) contre l’État hébreu pour «crimes de guerre» commis contre les journalistes à Gaza.